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Les critiques ciné de Sabrina

#Gérardmer2016 : mon festival international du film fantastique

Cooties, mon coup de coeur de ce festival 2016

Cooties, mon coup de coeur de ce festival 2016

Le 23e festival international du film fantastique de Gérardmer s'est déroulé du 27 janvier au 31 janvier 2016. Président du jury cette année : Claude Lelouch, pas vraiment un habitué des films de ce genre mais bon.

 

J'ai été heureuse de retrouver, pour la troisième fois, ce festival, toujours aussi agréable, et devenu high-tech, grâce à la réservation en ligne mise en place l'année dernière.

 

Je dois cependant dire que je suis un peu déçue par la sélection de cette année. Il n'y a pas pour moi, de films qui marqueront vraiment les esprits. Enfin, j'aurais quand même vécu quelques bons moments de cinéma.

 

Sur les 10 films en compétitions, les 25 films hors compétitions et les courts-métrages, j'ai vu une sélection de 18 films et les 5 courts-métrages en compétition, à commencer par :

 

  • Frankenstein : le film d'ouverture est une réécriture trash de l'histoire de Frankenstein, malheureusement, complètement raté.

 

  • Bone Tomahawk : le Grand Prix de ce festival, et c'est mérité. Un western réussi avec des indiens cannibales et Kurt Russell. Visuellement au top, c'est sanglant, plein d'humour et bien mené.

 

  • Burying the Ex : Joe Dante nous raconte avec humour les péripéties d'un jeune homme trop gentil qui se retrouve aux prises avec son ex envahissante et surtout très morte. Un film sans prétention qui tient ses promesses.

 

  • Southbound : plusieurs histoires, sans forcément de lien en elles, se succèdent sur le thème de la culpabilité et de la rédemption sur la route de l'Enfer. Pas si mal pour l'ambiance lynchienne mais l'ensemble manque de cohérence.

 

  • The Wicth : l'histoire derrière le mythe des sorcières de Salem. Une vraie ambiance pour ce film volontairement austère, et c'est assez réussi. Un prix du Jury SyFy qui se comprend.

 

  • The Devil's Candy : une famille de métaleux s'installe dans une maison où le Diable a possédé l'ancien propriétaire lui faisant commettre des atrocités. Bonne ambiance pour ce film décalé, que le public de Gérardmer, a décidé de sacrer prix du public. Si j'ai trouvé ce film assez marrant, il faut reconnaitre qu'il est tout de même inégal et a tendance à dériver vers le n'importe quoi.

 

  • February : dans un pensionnat de jeunes filles, trois histoires croisées relatent un événement tragique qui s'est produit dans cet établissement. Un vrai film d'ambiance qui a comme un goût d'inabouti, dommage.

 

  • Cooties : suite à une intoxication alimentaire, les enfants d'une école primaire se transforment en zombie et attaquent leurs professeurs. Un film avec Elijah Wood, totalement décalé et second degré. Une série Z réjouissante vraiment trop marrante. Mon coup de coeur de ce festival.

 

  • Evolution : un groupe de femmes vivent isolées sur une île avec des enfants d'environ 12 ans. L'un d'eux, Nicolas, décide de découvrir quel est le secret qui se cache derrière l'attitude étrange de ces matriarches. Un film français pseudo intello qui a reçu le prix de la critique et du jury. Il semble clair que la réalisatrice se fiche de savoir si vous comprendrez ou pas son film. Certains ont adhéré, mais les 3/4 ont détesté. Moi, j'ai été sensible à cette ambiance symbiotique et hypnotique, sans toutefois, vraiment adhérer à ce film bien trop opaque.

 

  • Silent Night : un slasher classique avec un tueur déguisé en Père-Noël qui sévit le 24 décembre. Honnête mais pas transcendant.

 

  • Jeruzalem : Found footage version Google glass pour ce film qui suit les (més)aventures de deux copines parties en vacances à Jerusalem justement le jour du jugement dernier. C'est pas de chance quand même. Prix du jury ex-Aequo avec "Evolution", c'est un peu deux étages, deux ambiances. A mon avis, "Jeruzalem" est le seul film vraiment bankable en cas de sortie en salle..

 

  • Pay the ghost : une histoire de fantômes avec Nicolas Cage, ça ne se refuse pas. Un bon moment de détente sans surprise, qui se laisse regarder avec plaisir.

 

  • What we become : un film de zombie danois qui m'a rappelé le prequel de la série "The Walking Dead" : "Fear The Walking Dead". Classique et efficace, j'ai bien aimé.

 

  • Summer camp : dans un camp d'été, des moniteurs de colos sont infectés par un mystérieux virus. Un horror teen movie sans prétention bien fait et assez original.

 

  • We are still here : une vraie histoire de maison hantée avec une ambiance tendue qui donnent lieu à quelques bons sursauts. Une bonne suprise.

 

  • American Hero : Stephen Dorff est un gentil paumé qui a des supers pouvoirs mais n'en fait rien. Par amour pour son fils, il va décider de changer de vie. Une bonne idée de départ qui malheureusement tombe à plat.

 

  • Nuit animée : Deux mangas adaptés du même auteur, Project Itoh, au programme : Harmony et The Empire of Corpses, si le premier, fable sur la mondialisation, est vraiment long et ennuyeux, le deuxième est vraiment pas mal, et raconte une relecture du conte de Frankenstein dans un monde où les morts cotoient les vivants.

 

  • Courts métrages : 5 courts en compétition : Quenottes (la petite souris n'est pas toujours aussi sympa qu'on le croit, le grand prix), L'ours noir (une bonne tranche de rigolade), Of Mice and Men (une histoire de virus, moyen bof), Un ciel bleu presque parfait (glauque à souhait, plus psychologique que fantastique mais plutôt bien fait) et Juliet (dans un futur lointain, la robotisation transforme la société, assez drôle).

 

En résumé, mon top 5 de ce festival :

1. Cooties

2. Bone Tomahawk

3. What we become

4. Jeruzalem

5. Burying the ex/The Devil's candy

 

La plupart des films du festival ont ou vont faire l'objet de sorties en salle, beaucoup sont déjà disponibles.

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